Le monde est peuplé de vide.
Tel un bateau à la dérive
J'ai perdu l'envie de vivre,
Mon capitaine s'efforce de regagner la rive.
Dans cet instant, qui me fait voir l'abîme,
Je me raccroche au moindre espoir sublime.
Mais ces gens aux regards qui fuient, unanimes,
Ne me proposent même pas une main divine.
Sur les rochers de la côte déchiquetée,
Mon bateau de paille s'est échoué.
Sous l'écume dévastée,
Le bois de la poupe s'est brisé.
Encore une journée, marquée de cicatrices,
Où la raison a dépassé l'envie.
Mais la tempête est encore longue et indécise,
Mes forces s'épuisent dans un sommeil sans vie.
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Commentaires
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Posté le 23/12/2013 à 00:14:37
Bien des moments difficiles à vivre traversent notre vie, comme je dis souvent, il faut faire le gros dos, et attendre que passe la tempête, rien ne dure indéfiniment, des jours meilleurs viendront, un écrit là, très émouvant. | |
Octavie |
Posté le 25/12/2013 à 17:06:16
Merci de ton commentaire qui traduit bien l'expression de ces quelques lignes. Il est vrai que parfois, ces passages sont souvent plus longs pour certaines personnes que pour d'autres. | |
hugo13 |