Peur et crainte d'une guerre ou de la paix,
Peur et anxiété sur le jour qui s'achève,
Peur et panique dans les esprits brisés,
Par cette machine, la fatalité,
Qui nous pousse à rire ou à pleurer,
A vivre ou à mourir,
A chasser ces idées dénaturées
Dans la colère ou la sérénité.
Peur et réflexion de la lumière
Sur cette force indomptable et invisible
Qui nous permet de s'exprimer, soulagé,
«Encore une journée de terminé».
Terminer pour qui ? Pourquoi ?
Jusqu'à quand ?
Quelle est donc cette façon
De chronométrer le temps,
N'importe comment ?
Qui nous fait croire
Qu'on a toujours le temps,
Alors que le compte à rebours est enclenché,
Que le cœur fonctionne en inertie,
Que la tête suit les jambes
Nouvelle maîtresse de l'esprit.
La vie est déjà finie
Depuis le commencement de celle ci.
Reste-t-il de la place
Pour ceux qui rêvent de liberté
Dans cette société conditionnée
Où il n'est pas bien de se démarquer
Du moule qu'on c'est imposé
Pour un regard lisse et laqué
De l'idée qu'on c'est fabriqué, de l'existence?
Cette vision «no futur»
Qui pousse vers l'abîme
Des suicides collectifs,
Des basses plaines aux neiges éternelles,
Aucun être n'échappe
A la faux des temps modernes
Qui gaze les esprits
Des pions à détruire.
L'espérance nous a quitté,
Surtout que la vie se déroule sans heurt,
Paisiblement, bien installé dans un fauteuil,
On attend que le temps passe
Sans rien attendre de lui,
On attend et puis c'est tout
Jusqu'au jour où tout est vraiment fini
Mais qu'importe ?
Puisqu'on est mort depuis toujours.
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