Noir,
Telle une nuit froide,
Sans lune ni espoir
Pour toutes ces âmes
Qui hurlent dans un cri d'effroi,
Les loups cherchent leurs proies.
Dans la ville sans pitié,
Le reste se distille
Au compte goutte des vitrines
Dans des ruelles sans nom, ni merci.
Noir,
Encore plus noir ce ravage,
Sur ces îles fragiles des trôpiques,
Détruitent un soir de panique
Par cet océan en furie, mais Pacifique,
Aux vagues soudain anarchiques,
Gloutonnes et destructives.
Noir,
Noir et silence !
Pendant une seconde encore
Interminablement trop longue
Pour cet univers monocorde
D'instruments muets et morts
Que compose la désespérance.
Telle la mienne, sans vie,
Par procuration, sans surprise,
Tout est fini,
Pas du tout triste
Puisque par ces lignes
J'existe...
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Commentaires
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Posté le 01/07/2008 à 20:51:21
Un poème très sombre que tu nous proposes là. Perso, je l'adore |
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Milouse |
Posté le 02/07/2008 à 10:53:29
Très beau poème... | |
pichounne |
Posté le 02/07/2008 à 16:19:55
j'adore aussi | |
lolypop |
Posté le 02/07/2008 à 18:43:27
Excellent ! | |
Mysterius |