Si vous avez quelques larmes de joie,
Vous pourriez toujours m'en faire don,
Et soigner mes plaies de nourrisson
Envenimant le fanum de mon corps de proie.
Vous pourriez notamment, dans le cas contraire
M'épargner vos mascarades peintes de douleurs
Et qui polluent d'avantage le sens littéraire
Qui émane de mes charmes de petite fleur.
Il ne m'appartient pas de vous confier l'inintérêt
De voir surgir enfin un torrent de maux
Venant de nulle part ou de l'une de ces forêts
Peuplées de fruits aux saveurs de mes mots !
Et si, vous avez encore un peu de ce parfum
Qui ruisselle de nos âmes d'hêtres
Sauriez-vous en boire la pluie, tel l'opium!
Puis, réalisez de ce fait la crainte de mon bien -être.
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Commentaires
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Posté le 12/10/2007 à 10:15:19
Très joli! (concis mais sincère...) |
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Fichtre |
Posté le 31/10/2007 à 20:29:02
bien homère , j'aime aussi | |
plustout |