Il était une fois moi.
Une âme qui fredonnait sans toi.
La mortifiée par tant d'émois!
Moi, le ligoté à ta croix.
L'encellulé par les ondes de ton sourire narquois
J'étais vain comme le néant en soi,
Inexistant ou presque, et sans aucun choix
J'espérais entendre la musique de ta voix.
Ayant perdu tes parchemins d'autrefois,
Je n'ai plus crus pouvoir explorer ta voie,
Eperdu, dans l'égarement dont je fus proie
Je me voyais marcher tout droit,
Vers l'étroitesse d'une ruelle tapissée de désarrois.
Là bas, au lointain vers l'inconnu, si éloigné de toi.
Je cherchais longuement je ne sais quoi !
Éternellement par amour,
durant presque tous les jours,
Par le saint amour !
Je fus longtemps une perle de volupté
Fragile, mais bellement parée de luminosité.
Aile de libellule que j'avais été.
je fus beau comme le soleil d'été.
Infirme : je demeurais prisonnier là bas !
Loin de toi, oh ! Ma reine de Saba.
Intuitivement et par peur !
Je m'étais demandé si tu pouvais exister !
Si tu pouvais vraiment m'être fidèle et m'aimer.
Aujourd'hui ! Je sais tout.
Je sais que tu es là, ici tout près de moi,
Et j'entends même le chant de ta voix.
Félicité est que tu sois près de moi,
Présente, là sous un même toit.
Aujourd'hui tu te prénommes Camélia,
Héroïne jadis, tu étais l'unique joie.
Camélia : petite princesse aujourd'hui.
Demain, je voudrai être ton roi !
Ô ! Ma Reine de Saba
Nos nuits ! Oh Camélia !
Colorions les de velours,
Nos jours ! Embellissant les de bonheur.
Ensemble, main dans la main,
Attelons nous à l'espoir de demain !
Traçant de magie nos chemins !
Puis marchons droit, et loin,
Très loin de nos chagrins.
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