C'est au fond de ce lac que je me repose.
Au milieu des glaïeuls et des restes de roses.
Ces branches encore vertes,
Je vois les pétales sur l'eau, inertes.
Elle est glaciale mais je ne sens rien.
C'est juste qu'elle a été favorable à ma fin.
Mais elle n'était pas seule, oh non.
Il y avait cette saleté, enfin bon.
Je crois que c'est ces crachats de métal
Qui m'ont atteint et m'ont fait mal.
Je n'aurai pas eu le temps de lui dire
Au revoir mon amour je vais partir.
J'aurais au moins voulu lui parler
Une dernière fois. Mais
Ça c'est passé autrement,
Elle ne reverra plus jamais son amant.
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Commentaires
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Posté le 21/10/2012 à 01:34:28
Joli, même si je ne sais pas quoi ajouter pour le moment. | |
blueberry |
Posté le 21/10/2012 à 19:20:33
Excellent ! J'adore ces élans de lassitude : "oh non. enfin bon." qui donnent au récit une oralité encore plus communicative. | |
Vladz |