Entre l'oublie et le souvenir
Je me souviens du jour ou j'ai oublié
Et j'oublie ce dont je me suis souvenu
De regrets, ma vie est bouleversée
Vers ma déchéance je suis parvenu
Mon désir je n'arrive à le discerner
L'objet de ma recherche m'est inconnu
Même si je me souviens pour raconter
Mon âme m'invite à plus de retenue
Quand l'oubli cabota mes rivages
C'est la quiétude que mon âme lui réclamait
Qu'il repousse de ma vie tous les désavantages
Que les mauvais écrits d'elle soient effacés
Que les brumes de mon ciel se dégagent
Et que de nouveau je renaîtrais
Mon passé qu'il déchire ses pages
Telle une branche inutile qu'il faut élaguer
L'oublie hélas ! Me plongea dans l'anxiété
Le néant, il me fit entrevoir, son gouffre
Tous mes efforts, par mon âme furent niés
Ma vie commença à sentir le soufre
Mon chemin quitta son tracé
Sans début,et sans fin advient de son parcours
Dans les bras des tourments je fus projeté
Jusqu'à ne posséder ni relief ni contours
J'ai voulu ressusciter la mémoire
Mais son retour attisa mes douleurs
Mon passé devant moi se laissa choir
J'ai vu mon visage, dans toute son horreur
Tout mon être a frémit et refusa d'y croire
Qu'au pêcher mon être a fait honneur
Est-ce mon visage que me renvoie le miroir
Ou bien c'est à un sosie qu'il sert de juchoir ?
J'ai entrevu la vilenie de mon âme
Jusqu'à ce que l'écœurement me déborde
La haine j'ai entretenu sa flamme
Le pouvoir de me détester, qu'elle me l'accorde
Ainsi, cessera pour mon cœur, son drame
Qu'il vole vers le contrés de la concorde
A mon avenir je mettrais un terme
En coupant toute racine qui à lui se raccorde
Mais de nouveau le désir de vivre se manifesta
Et me demanda ce que je manigance ?
De la main de l'espoir il me caressa
Et ce fut la ma seconde naissance
Ivre de joie, mon esprit se troubla
Et pressa mon cœur pour qu'il renonce
Fatalement à sa demande mon cœur accéda
Et ses battements, à la vie firent résonance
Ils rallongèrent ainsi ma vie
Me voila obéissant à leurs ordonnances
N'ayant aucune prise sur ma destinée
Je ne fais que satisfaire leurs exigences
Toutes mes prévisions furent ruinées
Aveugle je continue à leur accorder confiance
Vers la déchéance ma vie a glissé
Sur le cheval de la destruction, monté, je fonce
O bague magique
Ah ! Te posséder entre les doigts
Et grâce à tes pouvoirs fantastiques
Des qu'il je te retourne, tout changera
Hélas, c'est ma raison qui est maléfique
Qui de la route du bien me dévoie
Jusqu'à faire de moi un être pathétique
Qui est en perpétuelle belligérance contre son propre Moi
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Beaucoup de tumulte bien écrit, un ouragan peut-être viendra un vent plus doux... | |
zenobie |
qui sait zenobie. merci pour tes mots gentils | |
hamid |