Poème en prose à la demande de Jonathan (Feuille_au_vent) :)
Il y a quelque fois où les soupirs tremblent la nuit
Où les crépuscules nous rappellent nos premiers émois
Et le chemin parcouru depuis, caillouteux et boueux
Mais sur cette voie nous nous tenions la main, soudés.
Même par une longue distance, de part en part de la Terre
On s'apprivoisait, carillonnaient nos rires sous le croissant de lune
Et nous rêvions ensemble d'un avenir plus clément
Un atoll qui dévoilerait des étoiles aussi scintillantes que perlantes.
Il y a quelque fois où je plonge dans une mer de solitude
Et ta voix ne porte plus sous le vacarme des vagues, atrophiée
J'ai peur qu'on se lasse ou que nos planètes soient astrologiquement trop éloignées
Je ne sens plus la chaleur de ta peau dans ces nuits enneigées de blizzard
L'intense de ton regard qui me flingue sans voir venir
Tous les parfums me mènent à ton sourire surgissant en flash-back.
Il y a quelque fois où je marche encore auprès de notre courage,
Des jours qui se ressemblent, rimant avec la simplicité
De ma main dans la tienne, d'une page qui s'écrit et qu'on tourne
Avec l'envie d'en faire un roman qui se finira très bien.
Dis-moi quelques mots qui fondront en moi comme un antidote
Et ne brise pas l'instant par des compromis ou des suppositions
C'est du poker qui flamberait toutes nos mises mon amour
Referme tes bras sur le monde qui n'y entend plus rien.
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Écrit par grêle
J'ai déposé des cendres dans le cendrier des anges...
🌈 Midi sur Novembre 🍃 Catégorie : Amour
Publié le 05/12/2018
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Wwwwwaouh!!!! C'est de la bombe ! Je le place illigo dans mes favoris. J'aime la prose, d'autant plus la tienne Marine. Pour moi, vraiment le plaisir de la lecture, de cette lecture est sensationnelle!!! Ton style est fluide comme si tu avais ciselé tes vers pour les adapter à mon regard. Pour moi c'est de l'orfèvrerie. Merci! |
Hypothese ![]() |
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Fin magistrale pour ce joli poème aux longues laisses que je délaisse à regret, mais que le monde est beau qui offre aux matins cette créativité vive qui jamais ne faiblit ! Tu as apporté une belle pierre pour la maison de poésie que nous construisons tous, pierre de cristal pour une maison invisible ! Félicitations Marine ! |
jacou ![]() |
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" Dis moi quelques mots qui fondront en moi comme un antidote" Ah ! T'as sorti ton joker , ma parole ta prose elle nous met au tapis !je suis bluffée par ton talent , très beau Grêle ... Je crois que te lire ainsi à travers toutes tes cartes est cette couleur de mots que je préfère , bravo, lady Grêle |
Estaile ![]() |
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Du même avis, c'est un vrai joyau ce poème ! Je te remercie d'avoir joué si bien avec ma proposition. "il y a quelques fois où je marche encore auprès de notre courage" donne un venin mélancolique magnifique. Je l'ajoute dans mes favoris pour le redécouvrir dans quelques temps par un hasard de clics. Bravo :) |
feuille_au_vent ![]() |
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c'est de la belle littérature ! Elle est forte et sobre en même temps , tu invites le lecteur plus que jamais dans cet univers intime tout en lui précisant les limites de ta propriété poétique ...cette prose là tu pouvais encore la conduire par d'autres lignes , elles n'aura rien perdu de ses messages que tu jettes au vent , une source inépuisable de confidences rares...bravo princesse ! je t'embrasse :) |
Yuba ![]() |
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quelle maitrise quelle inventivité tu sais batir ton contexte intense:)amitiés |
romantique ![]() |
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Grêle c'est très beau. Tu es une petite hirondelle qui nous emporte au-delà de la terre dans un ciel constellé de merveilleuses étoiles. Je t'embrasse douce nuit |
roserose ![]() |
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Merci à touzétoutes :D Vos commentaires me font très plaisir, c'est mon premier en prose et je réitérerai grâce à vos retours positifs ! Bises |
grêle ![]() |
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