Froides et sombres ruelles, vidant tout sentiment
De chaleur, d'amitié, on sent couler le sang
Notre cœur s'accélère, nos inquiétudes s'élèvent
On imagine déjà, une ombre qui se relève
Le danger se profile, notre cerveau nous voit
Transformée en victime, violée, décapitée
Alors on court, on tombe, on se sent en danger
Fuir ce chemin bleuté, par la nuit qui nous noie
Et trouver finalement, dix hommes capuchonnés
Qui virent en rigolant, une femme apeurée
Lui priant sans respect, de bien s'agenouiller
Si la peur d'un danger, nous prévient d'hommes en noir
Quand l'acte est arrivé, l'âme est désagrégée
Préparant tôt ou tard, la mort, le désespoir.
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Commentaires
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Posté le 25/07/2013 à 14:21:41
Brrrrr, en effet, il y a bien des endroits où mieux vaut ne pas traîner ses guêtres seul et sans défense. Une frayeur bien rendue, merci girvile ! | |
Disciple |
Posté le 25/07/2013 à 17:36:10
Tu rends merveilleusement bien ce sentiment de peur. On s'y croirait en te lisant. Et tu dis vrai quand tu écris "quand l'acte est arrivé, l'âme est désagrégée". C'est exactement ce qu'on ressent après un acte de violence. Tes mots sont superbement bien choisis. Malheureusement, pour écrire cela aussi bien, tu as dû le vivre... | |
Marouette |
Posté le 25/07/2013 à 20:40:59
Merci pour vos commentaires, et non Marouette, heureusement pour moi, je n'ai pas connu de mésaventure de ce type | |
girvile |
Posté le 26/07/2013 à 15:53:00
Un poème qui fait froid dans le dos mais malheureusement c'est des choses qu'on aime pas mais qui arrivent. Par contre je salue ton écriture. | |
lalienedamour |
Posté le 11/05/2014 à 11:58:32
Très bien écrit... | |
pichounne |