Enfant, de la jetée, j'admirais les couchers
De soleil. J'écoutais le refrain argentin
De la mer déployant ses flots sur les rochers.
Les mâts mélodieux se miraient dans son tain.
Rêvant d'Eldorados et d'Afriques du Nord
Je parlais de diamants et de pépites d'or,
A cet ami lointain qui partageait mon sort
De n'avoir pas d'attache et de vivre dehors.
Subjugué, debout par tant d'immobiles côtes,
Mes yeux sur ces bateaux dont les vents sont les hôtes,
Trouvaient à leurs pavois l'étincelle des anges ;
Et je m'imaginais, — c'est ma nature, certes—
Qu'ils partaient sûrement assurer les dessertes
De ces chers pays dont on chante les louanges…
Maël GEORGES
Juin 2010
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Commentaires
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Posté le 20/03/2011 à 00:10:46
magnifique ton style est ,,, chatoyant | |
flipote |
Posté le 20/03/2011 à 05:37:03
Très joli "dont les vents sont des hôtes" | |
angelique |
Posté le 20/03/2011 à 06:46:38
Enfant de bord de mer, je me suis souvent assisse au bout de la jetée pour admirer ces bateaux partir et rêver de pays lointain... J'ai beaucoup aimé ton poème, il m'a fait revivre ces moments d'enfance magiques ! amicalement Louann |
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louann |
Posté le 20/03/2011 à 07:42:59
une très grande poésie se dégage de ce texte envoûtant... | |
ulysse |