Je n'ai pas un seul mot
Que je garde pour sûr,
Tous mes vers sonnent faux
Tant cher est le tableau.
Elle tient dans ses bras
Cet enfant au front pur...
Elle est un blanc soleil
Il est rose flambeau,
Et sent la pêche mûre.
Refusant le berceau
Dont le drap les en sèvre
Ses doigts si fins, si beaux
Porcelaine de Sèvres,
Paraissent être en lutte,
Et pétrissent, et sculptent
Ces trésors parfumés
Qu'un linge nous occulte,
Quels rêves sont les siens
Devant ce fin visage,
Quels espoirs nourrit-elle
Et quel or puise-t-elle
Au vu de son enfant,
Au creux de ses yeux sages,
Quand, la faim apaisée,
Il froisse la dentelle,
De son léger corsage ?
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Commentaires
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Posté le 22/03/2012 à 16:01:56
c'est beau. | |
eco-blanchiment |
Posté le 22/03/2012 à 23:59:52
Cette façon de versifier me rappelle un autre poète. Etrange ! Bolero | |
bolero |
Posté le 30/03/2012 à 20:03:27
sublime !!! | |
MARIE L. |