Je croyais que le temps me rendait invincible
Au milieu des héros qui peuplaient ma jeunesse
J'imaginais la vie en habits de déesse
Et la mort du côté des choses impossibles
Je connaissais l'avant mais si peu du futur
Hormis quelques instants qui roulaient devant moi
Comme l'ombre d'un chien, d'une vieille voiture
Je ne connaissais rien de la mort et ses lois
Et puis ce fût l'éclair qui nous prend par surprise
Comme femme trompée vous jetant ses valises
Comme dans le fossé cet animal qui crie
C'est vous le loup blessé c'est elle votre vie
Et puis cette myriade de questions sans réponse
De nuités sans sommeil et de journées de ronces
Semblant vous rappeler que vous êtes l'histoire
Qu'une page est tournée qu'un enfant vient vous voir
Je connaissais l'avant mais si peu de l'après
Voulant jouer le géant du haut de mes années
Du haut de mes vingt ans ou de ma vanité
Le gagnant dans tout ça c'était l'éternité
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Bel ensemble, j'aime particulièrement la conclusion. Bises. |
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Nighty |
très beau poème sur la jeunesse insouciante et puis... | |
steredd |
vraiment magnifique texte qui dévoile de façon si poétique ce qui nous rend notre incapacité d'avancer face aux difficultés du sort par moments et qui nous apprend aussi à le faire | |
philomène |