Je ne comprends plus ces pensées qui m'envahissent
Accompagnée de l'ombre qui précède le jour
Je ne veux plus de ces regards qui me haïssent
Quand ils croisent une larme sur ma joue
Je ne veux plus de mes sourires qui trahissent
Mes cris qui avec le temps sont devenus sourds.

Je sens le souffle de la souffrance
Qui frôle mon corps frissonnant
Je sens cette douleur intense
Qui dure depuis si longtemps.

Mes yeux ne supportent plus les brûlures de mes pleurs
Qui reviennent sans prévenir, sans pudeur
Mes joues ne supportent plus les brûlures du froid
Causées par vent de l'amertume qui me tend les bras
Mes lèvres ne supportent plus la morsure de mes rêves
Qui hurlent, qui s'éteignent, qui demandent une trêve.

Je sens le souffle de la souffrance
Qui frôle mon corps frissonnant
Je sens encore cette douleur intense
Qui aurait dû s'atténuer avec le temps.