pour Sava, qui nous a tant manqué au cours de ses divers "exils" et pour sa Germaine.
Il y avait, Juliette et Nicole
Roger, Simon et Rémy
Gars et filles de l'école
De ce gros bourg du Berry
Non ! non ! non !
Jamais jamais dans ma jeunesse :
Je n'ai connu de margoton
Qui fût si charmante drôlesse
Comme fut petite Fanchon
Drôl' de petite caboche
Jamais de beaux cotillons
Ni jamais ni colliers ni broches
De la dernière façon
Mais, il y avait dans sa poche
Un beau lézard, vert et bancroche
Qui des fois, clignait de l'oeil
Com' fait un vrai polisson,
Non ! non ! non !
Jamais on n'vit sa pareille
Personn' n'embrassait jamais
Son cou blanc ; sa joue vermeille
Et un charme au sol nous clouait
C'était la fille des bois
Son lézard son sigisbée
Lui tenait conversations
Qu'elle écoutait, bouche bée
Mais que jamais n'écoutions !
Nous étions tous pétrifiés
Par leurs mines par leurs caresses
Et le sourire amusé
De cette douce diablesse
Légère, et d'un air narquois
Fanchon arrivait, parfois
Suivie d'un essaim d'abeilles
Qui, jamais n'la "brasillaient" !!!
Ell' grandit comme une chèvre
Une chatte de gouttière
Belle des yeux et des lèvres
Bell' de jour, bell' de barrière
Et quelques années passèrent
Jour après jour, ell' grandit
Et les vents de la misère
Soufflants la poussèrent à Paris
Ell' prit un cruel chemin
Et reçut telles raclées
Qu'ell' mourut un soir de juin,
C'est ainsi que meur' les fées
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Triste
Publié le 26/11/2012
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Flipote, toujours agréable à lire malgré ici le dernier quatrain. Bonne nuit, doyenne ! | |
Mokolo |
Merci l'ami mes vers sont un peu boiteux, un peu boiteux, hein ? peut mieux faire ! je vais retroucher ! | |
flipote |
Un style 'flipotien' poème aux envolées lyriques bien enlevé aux évocations sibyllines, coquines, amusantes libertines mais la légèreté s'applique seulement au fond, la forme, elle, sous des aspects prosaïques n'en est pas moins lyrique, merci de nous deux pour la dédicace, je t'embrassons. | |
amnous |
Un sentiment de tristesse et de tendresse en te lisant flipote, un poème très vivant et très beau. bisous |
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Shenendoa |
Bonjour flipote, Le drame d'une fleur sauvage déracinée ! Une agréable lecture à la plume enjouée ! Amitié de ANTEROS. |
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ANTEROS |
Et bien...Quel poème splendide. Le thème est beau, fort, et assez original. Il manque peut être un tout petit peu de mise en forme, peut être juste réfléchir un petit peu plus sur la forme et la longueur des vers. mais sinon, très fort ! | |
Eldarion |
J'aime, j'ai appris des mots, merci du partage, on voit que vous donnez vos textes avec pudeur et en même temps avec désinvolture, c'est sympathique, même si c'est triste. Bonne journée Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
B'jour Flipote et b'jour à tous ! Flipote, attention ! Ma remarque dans mon premier commentaire ne tient pas à l'équilibre de vos vers (il n'est interdit à personne d'écrire en vers "libres" ou même en prose... ça m'arrive aussi), mais à la tristesse de la chute. Bise chaste ! |
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Mokolo |
chers amis je suis bien d'accord ; je n'ai pas voulu écrire en vers libres, donc c'est entaché de négligences avec des vers trop longs qui donnent un aspect "raboteux" je vais retravailler ce triste conte, qui je pense en vaut la peine cette fanchon, je l'ai connue ou plutôt, "un mastic" de deux filles le lézard amoureux : très exagére ! la triste mort ; hélas est véridique pour l'une des petites. | |
flipote |
Bon j'ai tout remanié, voulez vous la version tout en octosyllabes bien sages, distribution de bises. | |
flipote |
Et les vents de la misère Soufflant, la pouss't à Paris Conclusion de ce poème : Satan mène le bal. |
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flipote |
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