Quand douze coups, à minuit sonnent,
Quand vacille la lampe à huile,
C'est l'heure où les morts télephonent,
L'heure ambiguë, l'heure fragile,
La standardiste est inconnue
Aux télécommunications
Sa voix se perd, sa voix émue,
Interférences, hésitations,
Ne coupez pas mademoiselle !
Je ne vous entends plus très bien !
Quel chuchotis quelle dentelle
De parasites incertains,
L'heure est passée, il faut dormir
L'oreille reste sur sa faim !
La nuit blanchit et va finir
De quoi rêver jusqu'à demain !
L'aube va bientôt se lever
Il s'envole, mon lit-bateau,
Par la lucarne, on voit passer
Les anges blessés de Cocteau
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 27/07/2013
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Commentaires
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Posté le 27/07/2013 à 04:44:44
Beau poème, j'aime beaucoup. | |
Hassan |
Posté le 27/07/2013 à 05:49:26
magnifique !!!!! | |
amnous |
Posté le 27/07/2013 à 05:56:20
"... par la lucarne on voit passer les anges blessés de Cocteau" C'est si beau que j'ai plaisir à le réécrire. Quel poème magnifique qui parle de l'heure fatidique ! Une perfection. Merci Flipote ! | |
Marouette |
Posté le 27/07/2013 à 09:00:03
J'aime l'heure qui passe. On ne s'ennuie pas en tout cas. Avec vous, même si l'heure va à une vitesse. Et que l'on voit la vie défilée. Plaisir de lecture, merci du partage. | |
rebecca |