l'enfance de ma grand mère
La petite maison grise,
Là-bas, au bout du pays,
Trois pièces, une remise,
C'est ici que j'ai grandi
Un jardinet minuscule,
Sur le chemin vicinal:
Seringat et renoncule,
Banc de pierre très banal !
Oui, mais y'avait les abeilles,
Scarabées et papillons,
Et le long du mur, deux treilles
Pour des vins très verdichons
Y avait tant et tant d'odeurs
Sous le chemin du nuage,
Trois chats très très maraudeurs,
Une chienne douce et sage.
Et surtout, y'avait ma mère,
En tablier jusqu'au soir
Qui sentait l'amande amère,
Le lait frais, le café noir.
Que nous étions donc contents
Blottis sur son tablier :
Ses doigts étaient apaisants,
Nous faisaient tout oublier :
L'école un peu difficile,
Et les gamins arrogants,
A l'attitude imbécile
De rich' petits possédants.
Papa au pas claudiquant,
Rev'nait souvent fatigué
Mais pourtant bien souriant,
Mon cher papa cantonnier !
Il y avait tant de tendresse
Entre maman et papa
Que c'était une caresse
Pour toute notre smala...
Quand j'l'ai revu tout à l'heure
J'l'ai trouvé petit, petit
Le Haut-lieu de notr' bonheur
Comme il avait rétréci !
Il faut croir' qu'au bout d'trente ans,
Les murs baissent et se souviennent,
Et voudraient bien voir l'enfant.
Et les images s'enchaînent.....
C'est un récit inachevé car les images qui s'enchaînent sont si nombreuses que l'on pourrait écrire jusqu'à demain.....
Ce n'est pas mon enfance mais celle de ma grand mère
Dans la même note :
Un dernier haiku
Cétoine d'or vert,
Dormant au cœur de la rose !
Dieu ! Je te perçois !
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Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Divers
Publié le 10/08/2009
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Cela me rapelle des souvenirs aussi, j'aime bien l'odeur du café noir etc... |
eric  |
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Du bonheur Flipotte, tu peux écrire la suite, j'attendrai fidélement de te lire, c'est merveilleux et apaisant de parcourir tes poèmes. Le bonheur entre les mots, le coeur devient beau. Bises Ange de lumière |
Ange de Lumière  |
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Pleins de souvenirs remontent avec leurs odeurs ! un grand bonheur la lecture de ton poème Flipotte. amitiés Louann |
| louann |
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Pour ceux qui ont aimé ces souvenirs les suivants sont parfois moins heureux "le vers paradis des amours enfantines... ne durent pas toujours très longtemps. Le poème, "la petite maison grise se situe en 1900. Mais en 1917 le petit frère de la "smala" et tombé sous une balle allemande. Allez voir le poème: "le petit voisin" c'est lui et allez voir aussi "la croix de guerre de Pépère" il s'agit de mon grand père. Ah la vie, la vie! |
| flipote |
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Je suis revenue lire celui-ci, toujours avec autant de plaisir. Il me semble juste que dans le dernier quatrain ton image des murs qui se penchent et s'abaissent vers l'enfant du passé pourrait gagner en clarté... mais j'sais pas comment, par exemple! |
| Orfeo |
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Non, ma belle ! pour une fois ça restera commeça pas très clair comme dans les souvenirs d'enfance, parfois, ça ne fait rien t'es une sacrée bonne copine, tu m'aides bien et j'apprends beacoup "Marquis', ne te fâche donc pas (bis) t'auras ta récompense, je te ferai dans mes armées, beau maréchal de franananance |
| flipote |
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Comme le fameux Soubise ? J'en demande pas tant ! J'adorais cette chanson (chantée par le beau Jean-Claude Pascal, ça te dit quelquechose ? Ma maman avait le disque, au joli temps du microsillon...) Quant à mes suggestions, elles ne sont que cela, et des suggestions issues en direct de ma subjectivité un peu 17ème (siècle, pas arrondissement!) |
| Orfeo |
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