Le grand berger
d'Albert Samain, poète de mes treize ans
Loin des hameaux peuplés, des fermes, des enceintes
Le grand berger, fantôme lent que son chien suit
Reprend le vieux chemin des solitudes saintes
Et s'enfonce au mystère auguste de la nuit.
Une amertume humaine a pénétré son âme
Il médite l'exil sans joie et sans soutien
Et songe que sa chair est veuve de la femme
Et qu'il n'est pas un coeur qui batte avec le sien
Alors, levant la tête aux plaines constellées
Il contemple la mer des splendides douceurs
Et sent divinement ses peines consolées
Parleurs feux caressants comme des yeux de soeurs
Il n'est plus exilé dans l'immensité sombre
Les astres dans le ciel le regardent marcher
Et son esprit tressaille aux grandes voix de l'ombre
Comme un cheval qui sent son maître s'approcher
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Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Citation
Publié le 15/03/2013
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Très harmonieux. |
eric  |
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très joliement écrit |
angelique  |
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L'immensité du ciel nous renvoie à notre petitesse et nous rassure tout à la fois. Elle nous tient compagnie, toujours fidèle. Un très beau poème, Flipote, que j'ai eu grand plaisir à lire. |
| Marouette |
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heureux de voir que tes soucis informatiques sont dissipés et que tu puisses à nouveau nous offrir ta si belle écriture, t'embrasse ! |
| amnous |
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l'enchanteresse Flipote, très belle poésie, je perds les mots, moi tout petit te commenter ! jamais je n'oserais, merci encore très chère amie, ma grande soeur. |
zeste  |
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mes chers amis peut-être m'attribuez-vous ce poème qui est de la plume d'Albert Samain (poète "ringard" dit-on et bien oublié !) |
| flipote |
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