Qui me retrouverait d'où vient ce bel alexandrin ?
"Que ne t'ai je connue du temps de ma jeunesse,,,,,"
et ",,, sa bure ou je voyais des constellations,,,,
et , à propos de Marie Madeleine,, pénitente ::
"le cercle délicat des bagues disparues,, "
À l'aide, amis, c'est la pêche aux vers égarés ! merci d'avance
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Citation
Publié le 15/02/2012
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Commentaires
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Posté le 15/02/2012 à 09:23:44
Mélancolie - 1 - Que ne t'ai-je connue au temps de ma jeunesse Dans un rêve d'amour j'aurais su t'enfermer Tout renaît: le printemps, le jour, l'espoir d'aimer Pourquoi ne se peut-il que notre âge renaisse Que ne t'ai-je connue au temps de ma jeunesse. - 2 - Que ne t'ai-je trouvée au revers d'un chemin Sur la route, perdue et de tous, rebutée Doucement dans mes bras je t'aurais emportée Un baiser sur le front et des fleurs dans la main Que ne t'ai-je trouvée au revers d'un chemin. - 3 - Que ne t'ai-je donné le meilleur de ma vie L'or fragile et vivant de mes bonheurs perdus Ce que m'ont pris le rêve et les baisers vendus Comme un prêtre à l'autel que ne t'ai-je servie Que ne t'ai-je donné le meilleur de ma vie. Paul Delmet - Armand Silvestre Interprète: Tino Rossi (1950) Le Mendiant Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre, Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, É talé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations. Victor Hugo, Les Contemplations (1856) C'est l'heure où le ramier rentre au nid et se tait. Une femme se hâte en une rue étroite; Elle regarde à gauche, elle regarde à droite, Et marche. S'il faisait moins sombre au firmament, On pourrait à ses doigts distinguer vaguement Le cercle délicat des bagues disparues; Son pied blanc n'est pas fait pour le pavé des rues; Elle porte un long voile aux plis égyptiens Plein de rayons nouveaux et de parfums anciens; Jeune et blonde, elle est belle entre toutes les femmes; Elle a dans l'oeil des pleurs semblables à des flammes; C'est Madeleine, soeur de Lazare. Elle court. Près de son pas céleste un oiseau serait lourd. Où va-t-elle? Il est nuit, et personne ne passe. Une lumière brille en une maison basse. Une autre femme, grave, est debout sut le seuil. Son front est gris; elle est sévère sans orgueil, Douce comme un enfant et grande comme un sage. Elle pleure et médite; on voit sur son visage La résignation au sacrifice noir; On dirait la statue en larmes du devoir; Le coeur tremblant s'appuie en elle à l'âme forte; C'est la mère. Elle a l'air de garder cette porte. Madeleine l'aborde, et presque avec des crisLui parle, et s'épouvante, et tord ses bras meurtris. - Mère, ouvre-moi. Je viens. Il s'agit de sa vie. Me voici. J'ai couru de peur d'être suivie. On creuse l'ombre autour de ton fils. Je te dis Que je sens fourmiller les serpents enhardis. J'ai connu les démons, du temps que j'étais belle; Je sais ce que l'enfer met dans une prunelle; Je viens de voir passer Judas; cela suffit. C'est un calculateur de fraude et de profit; C'est un monstre. Ouvre-moi, que j'entre chez le maître. Le temps presse. Il sera trop tard demain peut-être. Il faut que ce soir même il fuie, et que jamais Il ne revienne! ô mère! et, si tu le permets, Je vais l'emmener, moi! Ces prêtres sont infâmes! Manquer sa mission, ne point sauver les âmes, Que nous importe, à nous les femmes qui l'aimons! Il sera mieux avec les tigres dans les monts Que dans Jérusalem avec les prêtres. Mère, Qu'il renonce au salut des hommes, sa chimère, Qu'il fuie! Oh! n'est-ce pas? nous baisons ses talons, Et qu'il vive, voilà tout ce que nous voulons. Ces juifs l'égorgeront! Demande à ma soeur Marthe Si c'est vrai, s'il n'est pas nécessaire qu'il parte. Laisse-moi l'arracher à son affreux devoir! Oh! te figures-tu cela, mère? le voir Saisi, lié, tué peut-être à coups de pierre! O Dieu! le voir saigner, lui, ce corps de lumière! Ouvre-moi. Je sais bien qu'il est dans ta maison Puisque je vois sa lampe à travers la cloison. O mère, laisse-moi l'implorer pour que vite Il s'en aille et s'échappe et qu'il prenne la fuite! A quoi songes-tu donc que tu ne réponds rien? Si tu veux, à nous deux, nous le sauverons bien! Veux-tu te joindre à moi pour arracher notre ange Au gouffre monstrueux de ce devoir étrange, Aux bourreaux, à Judas, son hideux compagnon? La mère en sanglotant lui fait signe que non. V. Hugo in "la fin de satan" |
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hysard |
Posté le 15/02/2012 à 10:08:46
Rien à ajouter Flipote sinon que Hysard est un puits de science qui n'épargne pas sa peine. | |
TANGO |
Posté le 15/02/2012 à 10:42:21
Heu, et que "google est mon ami" mdr ! | |
hysard |
Posté le 15/02/2012 à 11:13:55
OOOOOOH merci merci merci, pour ce magnifique cadeau comme dit TANGO tu sais TOUT, il te faudra un jour me conduire dans la science, ésotérique pour moi d'apprivoise Google et m'en faire un serviteur mais quand même quel dévouement tu tapes tout ça !!! Je cherche ce "mendiant" depuis vingt ans | |
flipote |
Posté le 15/02/2012 à 11:19:29
je reviens ce soir pour corriger une erreur fréquente de HUGO pour l'indentité de Myrian de Magdala confondue avec Myrian de Bethanie, soeur de Lazare et de Marthe due à la traduction imbécile de l'antipathique St Jérome voilà ne confondez pas vous autres |
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flipote |
Posté le 15/02/2012 à 16:27:01
Bonjour.. Est ce la même Marie-Madeleine a qui je pense !? Non, je ne crois pas, oups ! Jolie, jolie citation.. | |
LES_LARMES_DU_COEUR |
Posté le 16/02/2012 à 17:49:05
merci beaucoup hysard d'avoir rendu ce souvenir à notre chère flipote et de nous faire profiter de ce poème d'antan très bonne façon de faire pour retrouver un poème flipote, hé hé ! amicalement absoleme |
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absolème |
Posté le 16/02/2012 à 19:43:42
Vive la culture vive les poètes éternellement | |
PATGUI |
Posté le 17/02/2012 à 02:10:28
à "les larmes du coeur" oui c'est bien celles que nous appelons marie madeleine dite la magdaléenne car native de Magdala, l'autre Marie vivait À Béthanie avec sa soeur Marthe et sont frère Lazare il est remarquable et surprenant en même temps de constater que dans les quatre évangiles, la fratrie de Béthanie est tout à fait absente aussi bien au Calvaire qu'au jardin de la résurrection, la légende veut que Lazare le ressuscité et ses deux soeurs menacés par la garde prétorienne du clergé du Temple, se soient enfuis dans une barque sans mâts ni voiles pour arriver en Provence et où Marie de Béthanie et non Magdaléenne, immense "amie et disciple d'élection du seigneur yeschou, c'est celle la qui paraît-il s'installa jusqu'à sa mort à la Sainte Baume tandis que Marthe eut des démêlés avec une sale bête, à Tarascon, la fameuse Tarasque mais ceci est pure légende, bonne nuit |
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flipote |
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