En quarante quatre, depuis Avril, nous étions réfugiés, les grands parents, mon frère et moi, dans un délicieux village Combleux sur la Loire à huit kilomètres d'Orléans. Une famille de parisiens réfugiés, amenaient chaque matin leurs deux gobettes dans une vieille carriole tirée par une douce jument blanche. Tout le monde (les enfants) avait au moins une fois monté dessus, elle était devenue, la jument de l'école.
Belle jument qui caracole
Comment pourrions nous oublier
Le si joli temps de l'école
Le joli temps des écoliers ?
Les kilomètres pour arriver
Passant près de l'étang "fièvreux"
L'odeur des pommes, au vieux verger
Et nos petits coeurs amoureux
Quels gracieux amours c'était là !
Sans un projet et sans aveux
Souffles de Mai, fleurs de lilas
Main furtive, douceur des yeux
Coccinell' glissée dans le cou
Croissant hardiment partagé
Giclée de sabl' sur le genou
Gestes prudents, secret, secret
Bouton de rose de l'instant
Fleur suav', fleur éphémère
Vous en souvenez vous, Laurent
Et Sidonie, et Bérangère ?
Belle jument qui caracole
Un jour nous ramèneras tu
Au magique temps de l'école
A reculons, au temps perdu
J'entends tes sabots sur la route
Déjà mon rêve est en déroute
Ils claquent là-bas dans la rue
Peu à ...peu ne ...les... entends... plus...
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amour
Publié le 02/10/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de flipote au hasard |
Annonces Google |
Bonjour poétesse ? une période décrite avec talent qui ne peut laisser personne indifférent, cette jument dont le bruit des sabots résonne encore à tes oreilles, quelle belle poésie nostalgique, la femme qui berce mon coeur a été émue par l'évocation de cette période de ta vie, je t'embrasse. | |
amnous |
Magnifique, j'aime beaucoup les chevaux. | |
angelique |
oui ! j'aime ! | |
bertrand malherbe |