Rendez moi mon trois mâts de la Rose des Vents
Le beau navire usé à la voile magique
Qui n'aborde jamais aux quatre continents
Ne frôle ni Ceylan, ni Java, ni l'Afrique
Un sort lui interdit de pénétrer la rade
Il ne s'y poserait, qu'au risque de la mort
Sumatra, Bornéo, la belle Désirade,
Seront toujours pour lui l'inaccessible port
C'est le vaisseau fantôme des folles espérances
La coque ensorcelée qui ne va nulle part
La sirène de proue dépourvue d'espérance
Et prête à chaque instant, pour un nouveau départ
Ce voilier n'est pas concerné pour les courses au long cours et les fructueux commerces mais pour les hautes vagues ; les embruns iodés et l'odeur de la liberté.
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amitié
Publié le 09/01/2013
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Commentaires
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Posté le 09/01/2013 à 15:22:23
Merci flipote, pour ce voyage épicé que tu nous offres avec ton fameux trois-mâts. Tu m'as fait voyager. | |
Marouette |
Posté le 10/01/2013 à 15:55:52
Un bien joli voyage. Merci flipote | |
Axelle14 |
Posté le 10/01/2013 à 16:29:24
très bien écrit | |
angelique |
Posté le 05/02/2013 à 07:02:44
quel charme dans vos mots. | |
eco-blanchiment |