Dédié à bolero, qui aime bien les alexandrins, bien nets
Rendez moi mon Trois-mats de la Rose des vents
Le beau navire usé à la voile magique
Qui n'aborde jamais aux quatre continents
Ne frôle ni Ceylan, ni Java, ni l'Afrique
Un sort lui interdit de pénétrer la rade
Il ne s'y poserait qu'au risque de la mort
Sumatra, Bornéo, la belle Désirade
Seront toujours pour lui l'inaccessible port
C'est le vaisseau fantôme des folles errances
La coque ensorcelée qui ne va nulle part
La sirène de proue dépourvue d'espérance
Et prête à chaque instant pour un nouveau départ
Ce voilier n'est pas pour les terres lointaines et le commerce, mais pour l'odeur des vagues, les embruns salés et iodés et l'odeur de la liberté.
Écrit par flipote
Sans peur je balance en ligne Mes mots de mamie indigne.Bien pis ! je persiste et signe.
Catégorie : Amitié
Publié le 16/08/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de flipote au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 16/08/2012 à 09:46:36
Et les vagues nous emportent, ouah merci | |
Odile sire-hervieux |