J'eus voulu aller sur une étoile
Me briser du monde planté là
Éclipser mon chemin d'ivresses et de voiles
Et oublier l'ardent crime d'être un pantin de lilas.
Kapteyn est jolie, rêveur
A quelques années lumières d'ici
Ou peut-être des milliers pardi !
Mais si je demande au petit prince
La route la plus courte pour y aller
Il n'en aurait rien su
Et ses cheveux se seraient dressés
Et ses yeux pleureraient d'espoir
Et il regarderait le ciel de l'univers
Songeur, rêveur, voleur.
Alors, comme un fantôme en vélo
Je trace ma route en suivant les panneaux
M'indiquant le doux nom de Kapteyn
Comme une rose d'été divine
Le murmure de ma liberté.
Kapteyn n'est pas grande, et assurément hostile
Morne et perdue au fin fond du temps
Je la réinvente en idylle
Où tout est possible, où rien n'est pesant
A l'écart de tout, juste un lieu de silence
L'oxymore du monde présent,
Quand sur terre tout n'est qu'errance.
Il me suffit, de cligner des paupières
Et mon imaginaire en fait mon repère
Kapteyn,
Je nage dans ta brume étincelante
Ma seule vie, ma seule aimante.
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 01/07/2013
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Belle rêverie ,,,, Aaah ! les voyages imaginaires ,,,,, rien d'aussi grisant,,, | |
flipote |
Un joli souffle qui m'a emportée... | |
Marouette |
merci, je suis content que ce poème vous plaise ! |
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feuille_au_vent |