J'aime marcher seul aux confins
Embellir les routes de mes yeux rêveurs
Faire des maisons abandonnées, de colossales demeures
Et croiser le regard de passants clandestins.
Penser une fois à demain, à la fin,
Au néant de nos êtres que nous croyons immortels
Et avoir le tournis, une ivresse, un malaise
Du vide qui nous attend au bout de la falaise.
Puisque l'on grimpe si haut pour toucher le soleil
Brûlons nous au désespoir de nos êtres
Désespérante devinette
La solution n'apparaitra pas sous terre
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 25/04/2012
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Commentaires
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Posté le 26/04/2012 à 13:26:12
bien écrit Il faut peut-être pas trop se poser de questions pour lesquelles nous savons ne jamais avoir de réponse seraient-elles utiles par ailleurs à notre chemin de vie |
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PATGUI |
Posté le 26/04/2012 à 20:06:30
La question est utile mais pourquoi je ne sais pas encore. De toute façon même si je ne voulais pas y penser elle serait quand même là |
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feuille_au_vent |