Il y a comme un souffle dans mon cou
Animant mes artères au devant de la peur
Sourire divin et rire de loup
Regarde un peu les tableaux des décors
Chaque seconde offre une peinture
Sur la route des musées mes yeux vont éclore
Sublime naissance.
Mes paupières se brisent animant mes larmes étincelantes
À retourner la vie, à retourner les choses
Toutes petites qu'elles soient, si minimes et éphémères
De l'atome au couteau, du sable de tes mains
Du temps à l'argent, de l'amour de tes lèvres.
Ma peau se mue au paysage lancinant
Lorsque la lampe devant moi clignote faiblement
La folie me prend, et me meurt lentement
Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Divers
Publié le 21/02/2014
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Commentaires
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Posté le 21/02/2014 à 10:34:40
"Sur la route des musées mes yeux vont éclore" si profond qu'on se sentirait faisant partie d'un de ces tableaux, j'ai bien aimé ce poème et pris un grand plaisir à le relire, merci mes amitiés |
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zeste |
Posté le 21/02/2014 à 10:52:03
Salut zeste, Merci de l'avoir relu et pour ton gentil commentaire ! |
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feuille_au_vent |
Posté le 21/02/2014 à 13:13:29
Du même avis que zeste, merci pour ce plaisir. | |
pouete |
Posté le 21/02/2014 à 21:43:38
J'ai bien ressenti ce souffle que procure certaines oeuvres dans les musées et qui anime ton texte aussi. Très beau texte. | |
Lucyline |