Je l'ai vu hier
Le dos courbé
Comme un chat quêtant
Ce regard de l'autre
Qui vous assure
D'être encore humain
Malgré le poids de vivre
Sans l'écho de voix
Quelques heures par mois, je viens,
Dépoussiérer son ennui
M'asseoir près de sa solitude
Pour y peupler l'espoir
Raconter, ce qui dehors
fait briller l'oeil de mille feux
L'amener à la fenêtre
Pour éclairer sa vie
Les mains vannées, le corps
usé, ne reste que le temps
À endormir et à border
Pour ne plus voir la lenteur
Des aiguilles sur l'horloge
Piétiner les minutes
Comme la rage du désespoir
Dont le cliquetis perdure
À sa porte, je cognerai
Sous le coucou de midi
Elle sera dans son fauteuil
De mes poches je sortirai
Des sourires tout emballés
Des chansons de Provence
Entre nous, y'aura la vie
Un peu d'amour à partager
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Triste
Publié le 15/12/2019
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Annonces Google |
Joli portrait de madame St Martin, la fin est vraiment très belle ! Merci fée | |
Ombellune |