Je t'ai créé de toutes pièces
Une à la fois, sans le savoir
J'ai composé une armature
Assez solide pour t'y faire vivre
Je ne savais pas que les peurs
Les contorsions brutes de l'esprit
Étaient d'excellents ferrailleurs
Des mouchards hors pairs des malaises
Je ne t'ai vu venir qu'un fois
Aveuglé par l'enchevêtrement
La rigidité de tes formes
Ne me laissais plus de place
Me voilà aujourd'hui envahi
De tous ces retards d'âmes
Ma tête ne brille plus du feu
Qui consumait toutes les erreurs
Voilà la tristesse d'un corps
Dévasté à l'aube du soir
Ne reste que le cri de détresse
Pour assouvir l'impuissance
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Triste
Publié le 14/10/2019
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Commentaires
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Posté le 14/10/2019 à 21:15:41
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Ça me fait penser à un burn-out. En prenant du temps, il y aurait sûrement moyen de remplir encore cette âme. Car c'est celle d'une poétesse. |
scyles  |
Posté le 14/10/2019 à 21:55:53
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Un chant d'horreur qui retentit comme un cri, métal ferraillé contre arme de la poétesse, sa plume, et la plume gagne à tous les coups. Un peu de poésie nuit, beaucoup de poésie ajoure une âme triste, c'est ce beaucoup de poésie cet excès lyrique que j'apprécie chez toi, la fée. Alors grand merci. |
| jacou |
Posté le 14/10/2019 à 22:05:17
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Pas d'inquiétuide, ce n'est pas autobiographique, je me suis inspirée d'une image. Merci Scyles et Jacou |
fee-de-ble  |
Posté le 14/10/2019 à 22:16:46
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Une image de monstre, j'ai l'impression... Je suis donc rassuré. |
| jacou |