Exposés aux sons vibrants
Du midi sonnant l'alerte
Nos pas pressés vers l'ascenseur
Tirent la pause hâtivement
Nous nous retrouvons nez à nez
Sur les carreaux unis de pierre
Jetant vite dans l'interception
De la lumière, nos ennuis.
En de grandes extensions
Nous étirons nos pensées
Qui longent les trottoirs gris
Sous nos jambes endoloris
Nous expions dans l'ombre
Ce qui ne se dit pas
Brandissant l'envie soudaine
De rester là, immobile
Plus que quelques minutes
Avant l'étreinte des murs gris
La loi du forçat oblige
À rester dans l'ombre de soi
Écrit en pensant à tous ceux que j'ai vu, restant dans un travail qui ne leur plaît pas ou plus.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Social
Publié le 10/10/2019
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Commentaires
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Posté le 10/10/2019 à 21:11:46
La poésie vraie, réelle, est tissée de notes justes comme les tiennes, où rien de lisse ne passe au laminoir d'un jugement sain, quant à quantum de beauté que la société, le monde que nous faisons, autorise. Bravo Fée, j'apprends chaque jour des choses grâce à toi, ta poésie est bien riche ! | |
jacou |
Posté le 12/10/2019 à 11:19:06
merci Jacou | |
fee-de-ble |