J'avais toujours plein de question
Ça faisait rouler les yeux
De mes parents qui n'en pouvait plus
De chercher réponses à tout et rien
Mes incompréhensions
Comme des manèges
Brouillaient toutes mes pistes
Comment résoudre tous ces doutes?
Les journées entière passées dans les livres
Les crampes subies à lever la main
La bouche sèche de vouloir tout savoir
Ne m'ont valu que de grands soupirs
Comment faire pour comprendre un monde
Où rien savoir rime l'obéissance
Comment faire pour ne pas être sotte
Quand les réponses, à double tour, sont cachées?
J'avais toujours plein de questions
Qui me trottaient dans la tête
Elles se sont vite épuisées
Dans leurs courses aux réponses
Ne me reste que le ciel
La mer, la terre et le feu
Pour m'enseigner toute la vie
Sans avoir trop à parler
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Social
Publié le 08/04/2019
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Social à découvrir... | Poèmes de fee-de-ble au hasard |
Annonces Google |
L'enfant regarde le ciel, la rivière, la colline, et, délaissant les livres poussiéreux, il ou elle pose son regard sur les questions insolubles du pré, du chat, de la lune... Nous sommes ces enfants, éternellement. Merci Fée pour ce très bon poème. | |
jacou |
Apprendre est important. | |
eric |
Merci Jacou et Eric. Le droit aux réponses n'est pas donné à tous, quand celui-ci nous fait défaut il nous reste la vie elle-même pour tout nous apprendre | |
fee-de-ble |