Je tire les rives pour me couvrir
de la forteresse de l'eau
Qui, calme, contient toute sa force
Sur les hauteurs en fanons
En ma grégaire toison, je peux, d'ici, lire,
L'histoire qui se dessine vaguement
Sous les ondulations vives du trait
Que posent fières, les belles néréides
D'une douce caresse, je frôle l'érosion
Usée par le combat de la houle tigresse.
D'une chanson, je berce son âme
Tout au creux de mon amour
La nuit s'achève, sur la chanson des vagues
Ivre folle, de ce privilège libertin
Il est temps pour moi de remettre les rives
pour border la mer de terre et de verdure
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Nature
Publié le 05/03/2019
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Commentaires
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Posté le 05/03/2019 à 14:40:48
Ce poème est mystérieux, comme s'il était l'occasion de décrire un maître artisan confectionnant un coin de décor en bord de mer. J'aime bien ce dépaysement. | |
jacou |
Posté le 05/03/2019 à 14:53:20
les rives, sont la bordure des eaux qui contiennent leur fougue et leur vie foissonnante. Les retirer un instant pour se couvrir de la force de son gardien, en toucher ses connaissances pour se faire une sagesse,pour lui donner un peu d'amour humain. Puis la retourner à sa place pour éviter les débordements d'une vie bouillonnante. Merci Jacou | |
fee-de-ble |