L'autre soir, habitée par l'envie
de bichonner mon homme,
je me suis approchée,
doigts de soie,
pour taquiner son cou.
C'est là, qu'il sortit
les mains de ses poches
répondant à l'invitation
et les déposant sur mes jambes dénudées.
Mais au lieu de la caresse attendue,
un banc de sable s'est répandu
écorchant ma peau
de sa râpeuse texture.
J'ai couru à la chambre
pour enduire cette calamité
de crème, d'huile, d'amande douce
dans l'espoir que ses caresses
se métamorphosent et me rassurent.
Mais d'un trop grand empressement
j'ai vidé presque tous mes pots
et maintenant entre ses bras
je suis aussi insaisissable qu'un poisson.
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Drole
Publié le 24/06/2018
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Commentaires
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Posté le 25/06/2018 à 08:18:25
J'aime bien ce poème à l'atmosphère étrange, comme le titre. La chute est drôle en effet, j'imagine la pauvre dame recouverte d'onguents, toute poisseuse... Elle n'a qu'à se jeter à l'eau pour laver tout ça lol. Merci fée :) | |
grêle |