L'automne a éventé mes idées
Rien qu'un bruissement, les ont effrayés
Comment les rattraper sans faire fuir
Leurs étincelles, battant chamade.
Il n'a suffit qu'un regard posé
À même le socle d'hiver
Pour qu'en émerge une beauté
Aussi cristalline que le bonheur
Je m'en étais émerveillée
Comme un amour de printemps
Séduite d'un seul temps à deux
Sous la courbe des étoiles
Peut-être me suffit-il d'attendre
Qu'elles reviennent dans le blanc silence?
Elles doivent dormir près d'un enfant
Les rêves penchés sur son épaule
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 26/02/2021
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Commentaires
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Posté le 27/02/2021 à 08:49:05
Très joli poème, très doux Mais je crois que je passe à côté du véritable sens... Je ne comprends pas le rapport avec son titre Pourtant je l'ai relu plusieurs fois ! Quand ça ne veut pas... |
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Edelphe |
Posté le 27/02/2021 à 08:53:34
On est souvent prisonnière de ses idées et quand elles prennent le large sur les saisons la mélancolie revient toute en tendresse ... Moi aujourd'hui j'étais en hiver avec l'envie de printemps :) Merci fée 🌷 |
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MARIE L. |
Posté le 27/02/2021 à 09:52:47
Notre Fée aurait-elle (eu) des pensées libertines, suite à ce "regard posé"... :) Magnifique chute, une des plus belles que j'ai lues, un grand bravo.. |
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capri |
Posté le 28/02/2021 à 09:29:36
Je salue la petite équivoque d'"un regard posé". En anglais on dit posers des gens qui aime prendre la pose absurdement. En de pareil cas, vous seriez plutôt derrière l'appareil ou le chevalet. | |
Weedja |