Ça faisait des lunes
Que je n'avais pas vu
Des filles aussi belles
Qu'un clair de lune
Je les ai découvertes
Au cap tourmente
Près des basses-terres
Et des Appalaches
Elles avaient le teint
Du plein air fluvial
Le cœur aussi libre
Que les grands migrateurs
J'avais l'émoi en frisson
Alors on a parlé
Du vent et du beau temps
Et des fleurs du printemps
Je n'avais pas fait trois pas
Que tout est devenu flou
Le brouillard buvait à même
Le plumage des oies blanches
J'ai perdu de vue
Ces belles de jour
Alors je me suis assis
Sur la tourmente du ciel
Ça m'a donné l'idée
D'écrire cette chanson
Et l'envoyer au large
Du fleuve St-Laurent
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 31/10/2020
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Commentaires
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Posté le 31/10/2020 à 18:19:53
Tout un voyage s'accomplit au fil de ces vers, avec ce qu'il faut d'initiatique, par l'ouverture aux sagesses nées de la Nature vénérée, et avec ce qu'il faut, aussi, de décalé, de "pas de côté" |
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Ombrefeuille |
Posté le 01/11/2020 à 08:44:02
Vous avez croisée vos sœurs Fee-de-ble et elles se sont penchées sur votre poème. Un enchantement . Magnifique. |
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Iloamys |
Posté le 01/11/2020 à 17:55:45
Merci pour ta chanson ! Je la garde près de mon cœur. La malice de tes vers est délicieuse. |
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jacou |
Posté le 01/11/2020 à 21:15:50
Merci à vous trois d'être passés sur cette petite escapade du cap tourmente | |
fee-de-ble |