Je l'ai tuée, je l'ai tuée!
Ah! Que de remords, j'ai!
Elle n'est plus là, je ne sais,
Comment elle est passée trépas
L'ais-je assommée malgré moi?
À coups de remontrances?
L'ais-je écrasée sous le pied
De mes envies pressantes?
Je l'ai tuée, je l'ai tuée!
Ah! Que je suis seul depuis
Que je ne l'entends plus, le soir,
Doucement me conseiller
Elle, qui comme une compagne
Fidèle, se joignait à moi
Pour éclaircir mon chemin
De petits points de lumière
Je l'ai tuée, je l'ai tuée!
Bien malgré moi, cette petite voix
Qui en dedans, vivait en moi
Comme une petite princesse
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 18/02/2020
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Commentaires
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Posté le 19/02/2020 à 18:32:51
Alors là : Bravo, bravissimo ! Un texte magistral que je mets sans tarder dans mes favoris ! Tout le long, on songe à un "féminicide", et tout y concourt. Et la dernière strophe, chute des mieux écrites, nous conduit à comprendre que c'est de la conscience, de la quête du Bien, qu'il s'agit en fait ... La répétition de "Je l'ai tuée" rend à merveille ce qui se cache en nous de petites lâchetés qui aboutissent justement à l'extinction de notre "petite voix" si précieuse. |
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Ombrefeuille |
Posté le 19/02/2020 à 20:55:12
Un grand merci de mettre cette poésie dans vos favoris Ombrefeuille! Charmée que je suis par votre commentaire judicieux | |
fee-de-ble |
Posté le 21/02/2020 à 03:32:18
Tuer la voix de la conscience risque de rendre aveugle et sourd et muet... J'apprécie ce poème qui me fait réfléchir sur la présence à soi, merci Fée. | |
jacou |