Y'avait un trou dans ta voix
Un grand vide qui engouffrait
Tous ces mots qu'on t'avais dit
Et qui sifflaient comme un train
Qui passe bien après minuit
et qui trouble le repos
Sur des rails rouillées d'angoisse
Dont on ne détache le regard
Tes yeux se sont écarquillés
Comme le grand écart d'une réalité
Qui d'un coup d'un pinceau a peint
En surréalisme ta vie
Tes lèvres remuaient le poids
De la lourdeur soudaine des mots
Sans un cri d'espérance
Tu as noué la souffrance
Pour la jeter par-dessus bord
Pour noyer l'instant fragile
Dans l'eau glaciale de l'oubli
Où tout se dévore d'un trait
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 05/12/2019
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Commentaires
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Posté le 06/12/2019 à 03:29:54
Rails d'angoisse, guidez-nous vers les cieux sublimés en grande envolée lyrique, ode à ces instants d'eaux glacées qui rafraîchissent, réveillent, et remotivent chaque jour : douches d'espoir faites poésies. | |
jacou |
Posté le 06/12/2019 à 09:32:32
Les mots se perdent dans les gouffres de l'oubli, reste la magie poétique pour le rappeler... | |
Banniange |
Posté le 06/12/2019 à 20:21:46
merci beaucoup Jacou et Banniange de vos commentaires sur cette poésie | |
fee-de-ble |