Quand j'ai ouvert ma porte
Le monde était si grand
Que j'en ai pleuré de joie
À genoux devant lui
On ne m'avait pas dit
Qu'il ne fallait qu'aimer
Pour bâtir tout un règne
Où l'on est tout à la fois
J'ai crié ma joie si fort
Que ma lanterne a faibli
Que j'ai oublié mon nom
Mon ombre et ma soif
Quand j'ai levé les bras
Vers ce ciel si bleu
J'ai couru tout droit,face,
À La beauté du silence
Jamais je n'ai depuis
Baisser les yeux devant
L'inconnu, l'indicible
La force de vivre
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 24/08/2019
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Commentaires
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Posté le 24/08/2019 à 22:47:52
Ah l'indicible enfin est prononcé et prend toute sa place en ce poème ! Dans mes favoris en bonne place ton cher poème qui le célèbre : l'absolu de toute chose est l'indicible et l'invisible et le silence, résumé dans le sublime qui nous rend cois ! Bravo Fée, admirable advenue ! | |
jacou |
Posté le 25/08/2019 à 00:36:45
Un grand merci Jacou pour ce charmant commentaire qui a une place d'honneur dans mon jardin de poète | |
fee-de-ble |