Quand mes lumières s'éteindront
que mon manège arrêtera de tourner
je plierai mes mémoires en bagage.
Puis comme une luciole
je rejoindrai l'espace,
mon port d'attache,
signant ma trêve terrestre.
De là, je contemplerai les étoiles
leur scintillance, leur chaleur
pour y écrire ma poésie
dans l'écrin de jouvence
que déverse les rimes du temps.
Tout mon présent j'aurai
pour graver mes mots, ma délivrance
sur cristaux de glace, sur filaments d'univers
qui sauront te rejoindre sur terre
si à ta fenêtre tu es.
Surtout n'oublie pas,
lorsque mes lumières s'éteindront
que mon manège cessera de tourner
Je continuerai de peindre mes jours
sans corps. mais combien réel
Jusqu'en un temps second
où le destin s'emballera de nouveau
pour toi et moi.
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 12/05/2018
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Commentaires
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Posté le 13/05/2018 à 10:45:34
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Poème sublime de sens, qui me rassurerait presque à l'idée de la mort... Merci du partage ! |
Galerion  |
Posté le 13/05/2018 à 13:53:31
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C'est vraiment sublime, un très beau poème Fée de blé ! Je l'ajoute dans mes favoris et le relirai avec plaisir. Merci de ce talent de plume sincère et émotionnel... Amitiés :) |
grêle  |
Posté le 13/05/2018 à 14:53:38
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Que d'honneur que ce poème se retrouve dans vos favoris! Un grand merci! |
fee-de-ble  |