Le 9 octobre, 21h50
Comme dans le silence des nuits trop longues,
Comme dans la chaleur des draps empreints de rêves,
Je me réveille encore et je n'ai plus la fièvre,
Puisque tu es trop loin et que j'ai mal encore.
Il est de ces soirs noirs où les doutes m'assaillent,
Où ton amour pour moi ne semble pas de taille
A survivre à ces mois qui nous séparent encore,
A souffrir en mon nom devant le mal qui dort.
Et puis ta voix s'élève et m'éveille à ton corps ;
Il est bien loin c'est vrai, mais j'entends tes caresses,
Et tes mots je les sens, qui pénètrent en mon cœur,
Et nos doutes de meurent, vaincus par la tendresse.
Tu me manques chaque soir lorsque je me sens seule.
Je sais que toi aussi tu penses à moi là-bas
Et cela me suffit d'être faite pour toi
Et je peux m'endormir puisque nos cœurs le veulent.
EM, 22h06
Écrit par elodie
"Puisque j'ai cessé d'écrire des poèmes, je pourrais un jour cesser d'aimer...Alors je mourrai..." Marina TSVETAEVA
Catégorie : Amour
Publié le 22/10/2005
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