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Dans les griefs de mes jours perdus
Dans les griffes du silence ambiant
Tu existais déjà dans mes tympans
Dans les sillons de ma conscience
Rodée par les embruns
Dans les griffes de la pluie et du vent,
Rayonne ton prénom à sept lettres
Sur les abers profonds de mon désarroi
Au détour des quartiers neutres
Trempé de brume, je remontais la pente
J'ai tout laissé derrière la porte de ton immeuble
Poèmes inachevés, la rondeur de mes nuits
La pâleur de mon rire
Pourquoi on ne fait pas l'amour?
Dans le noir, j'ai cherché ton épaule
Un abri d'une tendresse conquérante
Tout nous unit, chaque train nocturne
Et ces trous d'air et ces semaines et languissantes
Tout prend un air de Basse-Bretagne
Et dans le bruit des arbres, l'été se meurt
Quand tu m'écris
Je nage dans ma saison et ma voix se lève
Se lève sur les champs et la ville
Et tu deviens, du fond de ton exil,
Une ombre qui veine mon esprit.
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Divers
Publié le 26/07/2015
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plein d'émotions ce très beau poème* | |
MARIE L. |
j'ai aimé la sensibilité ...la délicatesse , qui se dégagent de ces mots...parfois on ne fait plus l'amour mais on s'aime quand même... | |
pat |
Ton écriture singulière me donne toujours envie de m'attarder et de ressentir ce qu'il y a lieu de ressentir. La sensibilité t'appartient et pourtant je me rallie aux images d'une tristesse maîtrisée, d'un fin grain de beauté où l'amour n'est pas tangible quand bien même présent. Tes mots vont de soi... la pâleur de ton rire, la rondeur de tes nuits... Au plaisir de te lire. |
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Moonsorry |
Ton commentaire m'a touché, Moon. Merci à tous. |
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eco-blanchiment |
Continue d'écrire... Un jour tu comprendras pourquoi. |
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James Px |