L'ange qui se méfiait
L'hymne de nos quartiers.
Ce n'est pas de l'amour
C'est un pas figé dans le temps
Quelque chose se meurt en toi
Pour briller ailleurs
Pardonner c'est aussi planter des tilleuls
Dans l'argile de nos coeurs
Toi, ma plus belle et grande illusion
Faite de la fumée et des rires innocents
L'arc-en-ciel en mouvement
Les bras de mon équilibre
Rajeunis les nuages et la mer
Comme tu as l'habitude
Avec les pierres
Leurs blessures
Tu chantes et le ciel devient moins rouge
Nettoie le sang
Pour ne pas t'aimer
Il faudra faire l'ermite
Parler aux galets
Même les cerfs-volants sympathisent avec toi
En catimini.
***
Elle soufflait les bougies
Son accent japonais était la rosée
Sur le voilier du soir
Ils étaient divorcés
Mais il est venu à sa fête
Et il pleurait comme un gamin
Et ses cheveux gris étaient un chien qui se caressait
Est-ce l'amour ?
***
Architectes de nos quartiers
Ayez pitié
Les enfants des jardins suspendus
Nous nous embrassons pour la première fois
Au milieu des cierges-lampadaires
Qui boivent les embruns de la nuit
Et le verre vide qui reste c'est la ville
Avec ses ombres, ses cloches
Ses bombardements enterrés
Sous la rouille de la mémoire.
***
Sans toi les goélands périssent
Leurs rêves insonores face à la houle
Sur le ponton tu étais ma réalité la plus proche
L'envie de me protéger contre l'aube
Je l'ai vue dans tes yeux
Mais les premières éclaircies surgirent de ta main
Toujours ouverte
Offrant la chaleur
Et l'ange cessa de se méfier
Est-ce l'amour ?
Écrit par eco-blanchiment
Nos années se lient.
Catégorie : Amour
Publié le 18/07/2012
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de eco-blanchiment au hasard |
Annonces Google |
Joli. Des images qui me sont familières. | |
Victor Alexandre |
Magnifique ! | |
Angels |
Insolite, étrange, et si beau, un rêve. | |
flipote |
Admirable dans le récit. Saisissant dans la grâce des images. | |
Philemon |