Eloïse...
Eloïse au parquet,
Dansant à corps perdu,
Sans terre ni vague à l'âme
Elle ère en ce poteau
Tournoyant, enjôlie
Par les spots et les glaces
Qui font briller sa vulve
Et le clair de ses seins.
Ses bas et ses bottines,
Aiguisés pour flamber,
Rendre les cerveaux avides
De longs baisers dorés
De longs soirs d'avril
De longues nuits de mai.
Et ton corps allongé
Glissant le long du mât
De juillet à décembre,
La tête parfois en bas
Tournoyant dans les airs
Les cheveux en lassos
Agrippant les fardeaux
Pour les donner au ciel,
Leur couper le manteau
Lourd de mille dons
Et de mille façons.
Je t'aime ainsi Elo
Assidue au poteau
De ma bite porno
Qui ruisselle en rivières
Dans des lits de misère
Où je gâche mes os
Que je ronge à l'envi.
Ma beauté, mon ego
En ta bouche où je jouis
Lorsque la sève s'enfuit,
Un moment, une nuit
Entre deux apéros,
Pour ne pas mourir tôt…
Domi…
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