" Ici-gît moi Arthur, mort d'avoir trop aimé ".
Le pneu avant a glissé, ce dont je suis certain,
La moto s'est envolée, sans que je n'y puisse rien,
Je roulais bien trop vite, pensant à mon amour,
Et cette fin qui s'agite, de ce compte à rebours.
Le pompier ne sait pas, qu'elle est déjà trop loin,
Qu'elle ne me guidera, tout au long du chemin,
Qui mène vers l'azur, et ma tombe gravée:
" Ici-gît moi Arthur, mort d'avoir trop aimé ".
Je t'ai aimée sans fin, comme un mort de faim,
Je t'ai aimée en vain, sur les sentiers éteints,
Mais la vie est trop sombre, pour les vers luisants,
Elle se nourrit de l'ombre, que lui laisse le temps,
Durant ces jours marrons, où nous avons brisé,
Ces espoirs moribonds, la fureur de l'été,
Alors sans dire à l'autre, je vais, inanimé,
Rejoindre la cohorte, des morts accidentés.
" Ici-gît moi Arthur, mort d'avoir trop aimé ".
dom
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MARIE L. |