Ton corps

Quand ton corps, sous mon corps
Se donne à l'amour,
Nos passions deviennent tentations.

Ta peau blanche et lumineuse
Élève mes sensations
Et je ne puis échapper à son attraction.

Tes seins enrobés dans mes mains
Font frissonner mon corps au petit matin.

En toi je me livre,
Dans toi je me libère,
De cet amour trop longtemps contenu.
Et toujours les temps seront nus,
Quand je ne puis être en possession
De ce ventre que j'aime.

Tes caresses accentuent le désir
Enflammé de tout mon être.

Tes baisers dénudent les plaisirs
De mes sens qui ne cessent de grandir.
Comme le souffle du vent,
Tu m'entraînes, dans les affres des tourments
Où j'aime me perdre.

Jusqu'au fond de tes yeux, je m'enfonce
Pour boire ce calice d ‘amour.
Dans la brume de tes lèvres,
Je m'abreuve toujours et toujours.

Vague magique de l'adolescence,
Je me laisse glisser dans celle
En qui j'ai déposé toute ma confiance.

Te faire l'amour Sylvie te faire l'amour…
Pénétrer ton corps chaud et humide,
Interpréter tes pensées en ces moments
M'extasie et m'ouvre la fontaine
Des jouissances dantesques
Jamais éprouvés.

Mon amour, mon amour,
Comme le soleil aime les plantes,
Mon corps aime ton corps.

Comme la pluie diluvienne fouille les sols,
J'aime imager la possession de ton corps.

Te pénétrer doucement, tendrement, violemment.
Que de formes pour éprouver ces plaisirs
Que tu me donnes. Ces instants où tu me souffles
Un je t'aime fantastique.
Font vibrer toutes les ondes pathétiques.

Je t'aime mon amour… Je t'aime.

OCTOBRE 1986
A MA FEMME SYLVIE