Lettre d'amour.
Le vent s'est levé,
Et les temps ont balayé
Des traditions fondamentales.
L'enfant est né
Et l'air s'est dénudé,
Des vibrations essentielles.
Dans la foule de cette génération pervertie,
Dans cette houle composante de sensations je suis parti
A ta recherche et je t ‘ai découverte,
Sous un ciel embrasé de rouille
Mélangé de pluies et de folies.
Les quelques rares feuilles vertes
Brunissaient sous la cinglante
Saison automnale.
Perdu dans un monde entouré d'anomalies
J'ai cherché longtemps cherché ce lit
D'harmonies, où je pourrai reposer
Mon corps et mon esprit ; et me dérober à l'ironie
De cette vie trop plate
De ces envies trop fades.
Tes yeux aux couleurs printaniers,
Sont venus me traduire l'ailleurs.
Et quand le vent s'arrêtera,
Quand le temps s'estompera,
Je reposerai mon amour dans l'au-delà.
Dans tes mains je graverai les lignes de mes pensées,
Sur tes matins j'imagerai les enseignes de mes idées,
Afin que se perpétue au-delà des fibres de l'éternité,
Mon amour et ma passion, ma tendresse et ma raison
De t'aimer seulement de t'aimer.
Pourrais-je seulement t'écrire les sensations
Vécues par mes pensées ?
Arriverais-je à te décrire toutes les formations
Vues dans les couleurs de cet été ?
Afin de te transporter,
Dans la fougueuse passion qu'est la conception
De mon amour… De cet amour.
Pourrais-tu te transplanter
Dans les vagues de tendresses,
Aux remous de caresses,
Qui baignent mon cœur
Toutes les heures
De ce jour.
Accepterais-tu de te noyer
Dans les méandres d'un bonheur,
Aux contours nostalgiques.
Sur ces séquences d'images oniriques,
J'encense les pages lyriques
De mon amour mythique.
Plongeras-tu dans l'océan profond
De mon âme qui se fond
Dans la passion quand tout devient
Tentation.
Ne confonds pas les lueurs de mes sentiments
Mais écoute la chanson du vent.
Mélodies ou folies,
Elles te donnent toujours d'immenses sensations.
Dans les arbres elles jouent de la harpe.
Sur mon cœur elles planifient les âges
Et dans mes nuits elles intensifient mes songes.
Sur les rivages de mon cœur,
Les champs se tapissent de fleurs et le levant
Démystifie les heures,
Pour m'ouvrir la route des vers.
Vert que sont tes yeux. Vert
Couleur de l'été, vers
Laquelle je m'élève
Dans celle que je me noie
Aux irradiations de soie.
Pourquoi mon amour, chercher toujours des preuves ?
Courir derrière un leurre,
Quand je sais qu'en moi brûle
Les flammes lumineuses et sereines
D'un amour grandiose. Ame sereine,
Je voudrais te faire partager les joies utiles
Pour que ton esprit détruise le futile
Et découvre qu'en son intérieur
Existe un ciel plus bleu que le bleu de l'ailleurs.
OCTOBRE 1986
A MA FEMME SYLVIE
Écrit par daniel
"Les grandes pensées ne pénètrent que l'âme contemplative."
Catégorie : Amour
Publié le 21/05/2009
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magnifique poème pour ta charmante épouse ! amitiés Louann |
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louann |