Il est de ces saisons en moi
Qu'aucune fenêtre n'accueille
Dans l'impénétrable cercueil
Le printemps meurt toutes les fois
Qu'aucune fenêtre n'accueille
Mes automnes aux tristes voix
Le printemps meurt toutes les fois
Emportant les fleurs qu'on ne cueille
Mes automnes aux tristes voix
Comme affligées par ces cent deuils
Emportant les fleurs qu'on ne cueille
Me sollicitent l'autrefois
Comme affligées par ces cent deuils
Sous les orgues toutes les joies
Me sollicitent l'autrefois
Où tous mes longs soirs se recueillent
Sous les orgues toutes les joies
Et dans les floraisons de l'oeil
Où tous mes longs soirs se recueillent
Je vois que le mirage est froid
Et dans les floraisons de l'oeil
Je dormais et j'etais un roi
Je vois que le mirage est froid
J'étais un rêve où tout s'endeuille
Je dormais et j'etais un roi
Au royaume où l'été s'effeuille
J'étais un rêve où tout s'endeuille
Il est de ces saisons en moi
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merveilleuse lecture! un grand talent émane de ce texte! | |
pat |
Excellent artisanat poétique ! | |
jacou |