Les chiens de solitude au néant du matin
Se pressent, soldats du ballet de la noria
Fiers écrous de chimères aux plaisirs incertains
Salivant de fierté dans ces déserts de froid
Si l'absence a des torts que pardonne la lune
Pierrot broie seul du noir espérant un ailleurs
Où serait enchâssé l'avenir dans sa brune
Sur un enfer pétri d'oreillers en couleurs
Mais du monde insensible où crient nos coeurs de glace
L'élément prévisible a déjoué l'espace
Et parmi le silence de ces sons infinis
Nous bercent lentement les rêves artificiels
Qu'approchent perfidement les effets d'un soleil
Où se meurt peu à peu la nuit de nos envies
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Commentaires
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Posté le 05/06/2011 à 10:48:36
Magnifique! | |
Marie-France |
Posté le 05/06/2011 à 11:28:56
J'aime beaucoup ton poème, "les chiens de solitude au néant du matin", c'est très parlant et très bien exprimé. Un bien bel écrit, merci Coramouh. |
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Marouette |
Posté le 05/06/2011 à 16:50:23
oui, un bien beau poème je reviendrai te lire c(est sûr | |
flipote |
Posté le 06/06/2011 à 04:46:58
:) | |
coramouh |
Posté le 06/06/2011 à 15:19:10
de très belles images ... | |
viola |