Terreur sanguinolente tapie sous la membrane
Frappe trois coups au cercueil mité de la vengeance
Toi qui n'as pas de doigts exhales ton souffle insane
Pour que fonde la boue de haine iridescente
Chantez, beautés étranges afin que le bois casse
Sortez moi de ce trou où je croupis vivante
Vendez vous en enfer mais cassez cette glace
Qui piège des années de colère impuissante
Si j'attendais que passe enfin me voir un jour
L'amer qui de prélasse bien au chaud dans sa tour
Depuis tant d'hivers morts à bouffer mon silence
Je supplie aujourd'hui mes œuvres d'infamie
De briser le cocon de ma lente agonie
Où le plat froid sans toi n'a plus qu'un goût de rance
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Commentaires
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Posté le 24/06/2011 à 09:32:36
Très beau, mais aussi très lugubre... ça en fait froid dans le dos ... | |
Mistake |
Posté le 24/06/2011 à 13:11:28
Magnifique poème... On aurait envie de délivrer la pauvre prisonnière, ou de placer ce texte dans une adaptation de Médée... Bravo ! |
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Futile Exageration |
Posté le 26/06/2011 à 01:22:03
mmm oui, il y a du Médée dans la menace c'est vrai Merci |
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coramouh |