Ce soir, encore hier
Ma bouche est en vitrine
Au bar des sans prière
Ne reste que du gin
Tourne la roue trottoir
Dehors ils ont si froid
Tu le vois aux regards
Qui cherchent un peu de toi
Entrez la route est longue
Versez-moi en secret
Le poids de votre honte
Pour deux ou trois billets
Je saurais vous aimer
Ou mieux, vous écouter
Pour un temps décompté
A ma vie expirée
Mais ce qui est entré,
Lui, sait ce que je donne
Et veut plus à voler
Qu'un présent fait à l'homme
Son être ravagé
N'attend que la jouissance
A enfin posséder
Ces restes d'innocence
Qui hurlent à mort saignés
Dans l'égout des confesses
Quand son râle enfiévré
Te ferait par faiblesse
Déchirer son sourire
Pour entendre le cri
Sectionner son désir
En effacer le bruit
Que le violine emplisse
De son froid cette nuit
Afin que je ne puisse
En connaître le prix
Mais je souris sans fin
Et j'absence où tu jouis
Pour mériter en vain
Le silence promis
Et je ravale assise
Un autre gin, dehors
Bruits, mon regard s'enlise
Un nouveau pas, de porc
Et je souris encore
Pour les demains à boire
Il faut pour mes accords
Punir à la mémoire
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Trés dur. | |
eric |
Oui, si j'ai bien compris c'est très très dur. Tu n'en as que plus de mérite d'avoir réussi à l'écrire, et d'une façon si limpide. Merci Coramouh, pour cet effort et pour ce poème que tu nous donnes si simplement à lire. |
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Marouette |
dur et beau | |
philomène |
merci à vous d'avoir lu sans jugement | |
coramouh |