Au vide qui m'enivre dois-je attendre un écho
Ou écouter vagir l'hydre aux milles qui suis-je
Sait-on où la limite a figé les défauts
Quand sur les bords salés les hybrides voltigent
A l'orée des peut-être on se perd chaque fois
A rassembler les miettes fuyant d'entre les doigts
Pour esquisser les rêves dont s'effacent les voix
Lorsqu'on solde les pertes à la fin des combats
Le néant apprend vite quand les nuées s'épuisent
Les heures en torrent saignent et tâchent les miroirs
Dont les reflets sordides à simuler Rorschach
Renvoient sous ton égide un noir fruit d'expertise
Où semblent encore brisés, de l'âme les morceaux
Sans savoir qui du vide ou de l'enfant cerveau
Est celui qui réside ou qui résonne faux
Au-delà des fissures où se brisent les mots
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Commentaires
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Posté le 24/05/2011 à 03:30:42
Tu es une grande poétesse, ça c'est évident. | |
Dehorian |
Posté le 24/05/2011 à 15:37:50
magnifique ! | |
philomène |
Posté le 24/05/2011 à 16:21:15
merci :) | |
coramouh |
Posté le 24/05/2011 à 21:04:55
J'avoue que je suis dépassé par ton art | |
TANGO |