Les volutes satin ruisselant de sa bouche
S'avancent étangs fumeux de brumes assoiffées
D'où s'échappent de vagues flots en rubans filés
Aux fluides mystères que l'éther effarouche
Les spirales chassées s'approchant doucement
Pour m'effleurer enfin de leurs langues lactées
S'écoulent sur ma peau en réseaux dilatés
Effluves d'un baiser dessiné par le vent
Mais la liaison défaille et la source se trouble
Où creuse l'entonnoir d'un soupir expiré
L'écrin ourlé d'azur danse gris se dédouble
Le puits d'incandescence cessant de diffuser
Dans le souffle effilé d'une ultime bouffée
S'achèvent nos amours au fond du cendrier
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de coramouh au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 14/05/2011 à 11:01:55
J'ai beaucoup aimé ton poème et en particulier les trois derniers vers qui peuvent laisser supposer un renoncement à la cigarette . | |
TANGO |
Posté le 14/05/2011 à 19:07:24
ou alors l'amour, tel une cigarette, se consume ? j'ai bien aimé aussi | |
steredd |
Posté le 14/05/2011 à 21:06:11
oui, l'amour qui se consume et qui parfois n'est que fumée du désir | |
coramouh |
Posté le 05/06/2011 à 17:16:19
Fumer tue. Et si c'était la même chose pour l'amour ? | |
Fanny |
Posté le 06/06/2011 à 04:45:21
Ahhh oui Fanny... la formule est plus directe, j'y avais pas pensé. merci :) |
|
coramouh |
Posté le 06/06/2011 à 18:18:46
De rien :)* | |
Fanny |
Commentaires
Annonces Google |