Parfois j'aimerais bien arrêter de penser.
Ma tête continue de ressasser encore
Les raisons de garder la force d'avancer,
Elles ne pourront plus en panser les remords.

Mon être est affublé des tristes coups du sort,
Et faillit tutoyer la folie de sa voix.
Seraient-ce mes pensées ou l'écho de mon corps
Qui ont fait une impasse au tracé de ma voie?

Maintenant je le sais et j'en suis convaincu,
Que c'est mon coeur d'enfant qui pleure sous les draps
D'un chagrin que maman, si elle avait vécu
Viendrait me consoler dans le creux de ses bras.

Mon esprit est encore hanté car mes parents
Ont cessés si vite leurs bisous et câlins,
Que je vous envie tant. Ça me rend différent
Et triste pour toujours, le sort de l'orphelin